Hello à tous !
Dans l’article précédent, je mentionnais le fait que des études scientifiques avaient démontré l’intérêt et l’efficacité des TCC dans de nombreux troubles. Aujourd’hui, je voulais justement faire un petit tour d’horizon sur les troubles et les cas dans lesquels la TCC est conseillée !
Notons toutefois que la TCC n’a pas la même efficacité sur tous les troubles, bien évidemment. Des études se sont penchées sur la question, et ont permis de mettre en évidence les troubles réagissant le mieux à la TCC. Vous pouvez trouver cela dans le rapport INSERM de 2004. Mais pour vous épargner cette lecture un peu rébarbative, je vous propose un petit résumé ci-après :
1. Indications de choix, pour lesquelles la TCC fonctionne au top :
- Trouble Panique avec ou sans Agoraphobie (TPA)
- Phobies Simples (qui n’ont de simple que le nom, je vous assure)
- Trouble d’Anxiété Sociale, anciennement connu sous le nom de Phobie Sociale (TAS)
- Trouble Obsessionnel Compulsif et apparentés (TOC)
- Dépression
- Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT)
- Trouble Anxieux Généralisé (TAG)
- Sevrage aux psychotropes et benzodiazépines
2. Indications utiles, avec moins de preuves que les autres troubles, mais qui donnent quand même de bons résultats :
- Trouble du Comportement Alimentaire (TCA) : boulimie et hyperphagie + qu’anorexie
- Dépendances avec ou sans substances
- Problèmes sexuels d’origine psychologique et relation de couple
- Prévention de la rechute des maladies coronarienne
- Douleur chronique d’origine organique ou psychologique
- Problèmes psychologiques de l’enfant et de l’adolescent
- Stress
- Troubles de la personnalité, ….
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais ça fait quand même un bon paquet de troubles !
Y a-t-il à l’inverse, des contre-indications à réaliser une TCC ? Oui, quelques-unes, qui n’en sont pas forcément, en vérité. Les voici :
- Schizophrénie en période aiguë
- Paranoïa
- Trouble bipolaire NON STABILISE
- Altération importantes des fonctions cognitives
Ce que cela veut dire, c’est surtout que pour s’engager dans une TCC, il faut que votre situation soit stabilisée ! Cela vaut beaucoup pour les troubles psychotiques, les troubles de l’humeur, qui auront besoin d’être stabilisés par un traitement avant d’entamer le processus thérapeutique avec les méthodes et outils TCC. Mais en réalité, de nombreux, sinon tous les troubles peuvent faire l’objet d’une prise en charge en TCC. Il faut juste avoir à l’esprit que l’efficacité n’est pas toujours la même en fonction du problème que l’on a.
Dans tous les cas, faire le choix de s’orienter vers une TCC, ou une thérapie plus largement, c’est quelque chose de sacrément courageux. C’est décider de mettre de côté ses appréhensions, et accepter de faire un premier pas pour affronter ses peurs et son ou ses problèmes. Quel que soit la difficulté que vous rencontrez, votre souffrance est légitime et vous êtes en droit d’aller chercher de l’aide si vous ne vous sentez pas bien, quelle que soit la manifestation de ce mal-être !
Enfin, comme vous avez pu le voir, les TCC ne traitent pas seulement des pathologies psychiatriques. Cela tient au fait que la TCC propose des outils et méthodes qui permettent des changements de comportements qui vont au-delà de la psychopathologie (techniques de résolution de problème, de relaxation, etc.) et sont utiles par exemple dans le champ de la santé (cf. maladies cardiovasculaires).
Quoi qu’il en soit, j’espère maintenant que vous y voyez plus clair sur la TCC et sur les troubles qui peuvent être traités avec cette approche.
